Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Contacts dans le poste diplomatique "Ambassade de France à Bamako"
Correspondant coopération décentralisée
Emma COQUARD
Courriel :
emma.coquard[at]diplomatie.gouv.fr
Conseiller de coopération et d'action culturelle
Nadege CHOUAT
Courriel :
nadege.chouat[at]diplomatie.gouv.fr
Titre
Vivre et travailler sur le plateau
Année de première signature de la convention
2009
Thématique d'intervention
Economie durable
Sous-thématique d'intervention
Agriculture et développement rural
Sous-sous-thématique d'intervention
Agriculture et agroalimentaire
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
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Année de début du partenariat
2009
Le partenariat est
En cours
Date de fin du partenariat
Contexte
Le MALI, pays démocratique indépendant depuis 1956, dont les ¾ de la superficie sont considérés comme zone saharienne se situe parmi les pays les moins avancés du point de vue des indicateurs de développement avec un PIB de 255€ par habitant, il est au 173ème rang mondial sur 177 pays.
Actuellement, il ne peut pas vivre sans l’apport de l’aide internationale.
Du fait de la forte croissance démographique et de l’assèchement progressif du climat, le MALI doit faire face à de nombreuses carences, principalement dans le secteur rural (problème d’autosuffisance alimentaire, accès à l’eau potable)
La région de MOPTI : A 40 km de BAMAKO, MOPTI est la quatrième ville du pays. Sa situation géographique en fait un carrefour important et un grand port de pêche. Cette région enregistre un manque d’eau continu, suite à une faible pluviométrie.
Dans le CERCLE DE BANDIAGARA au centre du MALI et à l’est de MOPTI, sur le PLATEAU DOGON, l’activité presque unique est l’agriculture. Celle-ci ne permet pas l’autosuffisance alimentaire. Les pluies y sont non seulement rares mais aussi violentes ce qui provoque une érosion intense qui rend le sol fragile et pauvre. Le manque d’eau et la pauvreté du sol perturbent le système vivrier du mil et on enregistre un déficit chronique céréalier.
La commune de KENDIÉ, située à 50 km au nord de BANDIAGARA regroupe 31 villages, les récoltes ont été acceptables une année seulement sur les 5 dernières (en 2007). Ce projet de coopération vise le village d’ORGNÉWA qui compte 425 habitants situé à une vingtaine de kilomètres de KENDIÉ.
Le village d’ORGNÉWA est divisé en 2 quartiers distants d’environ un kilomètre. Un forage existe en bas du village actionné par une pompe très souvent en panne, les femmes doivent alors faire 6 km à pieds pour aller chercher un seau d’eau.
Actuellement, il ne peut pas vivre sans l’apport de l’aide internationale.
Du fait de la forte croissance démographique et de l’assèchement progressif du climat, le MALI doit faire face à de nombreuses carences, principalement dans le secteur rural (problème d’autosuffisance alimentaire, accès à l’eau potable)
La région de MOPTI : A 40 km de BAMAKO, MOPTI est la quatrième ville du pays. Sa situation géographique en fait un carrefour important et un grand port de pêche. Cette région enregistre un manque d’eau continu, suite à une faible pluviométrie.
Dans le CERCLE DE BANDIAGARA au centre du MALI et à l’est de MOPTI, sur le PLATEAU DOGON, l’activité presque unique est l’agriculture. Celle-ci ne permet pas l’autosuffisance alimentaire. Les pluies y sont non seulement rares mais aussi violentes ce qui provoque une érosion intense qui rend le sol fragile et pauvre. Le manque d’eau et la pauvreté du sol perturbent le système vivrier du mil et on enregistre un déficit chronique céréalier.
La commune de KENDIÉ, située à 50 km au nord de BANDIAGARA regroupe 31 villages, les récoltes ont été acceptables une année seulement sur les 5 dernières (en 2007). Ce projet de coopération vise le village d’ORGNÉWA qui compte 425 habitants situé à une vingtaine de kilomètres de KENDIÉ.
Le village d’ORGNÉWA est divisé en 2 quartiers distants d’environ un kilomètre. Un forage existe en bas du village actionné par une pompe très souvent en panne, les femmes doivent alors faire 6 km à pieds pour aller chercher un seau d’eau.
Historique
Le maire de KENDIÉ a contacté depuis de nombreuses années la Fédération ENSEMBLE pour le financement de nombreux projets sur 9 villages de sa commune. Des réalisations ont déjà été mises en place en partenariat avec ces villageois : Coopératives agricoles pour la sécurité alimentaire (200 tonnes), moulins pour les femmes, outillage pour les jeunes, microcrédits, matériel scolaire…
Depuis le premier passage sur sa commune de la Fédération ENSEMBLE, Monsieur le Maire demande pour les villages partenaires, la création de zones de maraîchage.
L’association HUMANI’TERRE de Janzé a déjà tissé de nombreux liens avec le village d’ORGNÉWA :
En 2007, une coopérative a été créée. Le village a construit le local, le stock est géré par un comité de gestion qui fonctionne très bien. Le stock, constitué selon les années principalement de mil, de sorgho, de riz mais aussi d’autres aliments de base tourne 6 à 8 fois dans l’année.
En 2008, un microcrédit pour les femmes a été financé par HUMANI’TERRE.
HUMANI’TERRE travaille en partenariat avec ORGNÉWA, cette association est affiliée a la Fédération ENSEMBLE qui a un représentant malien permanent à BAMAKO qui suit régulièrement les projets. Les membres du Conseil d’Administration de la fédération ENSEMBLE, bénévoles, vont deux fois par an au Mali, à leurs propres frais et passent plus de 3 mois chaque année sur le terrain.
Le système agropastoral constitue le système dominant sur le plateau DOGON, il est constitué de culture pluviale et de culture maraîchère. 20 700 Unités de Production Agricole (UPA)ont été identifiées avec une moyenne de 2.3 ha. La culture du mil occupe 90% des surfaces cultivables. Le bétail représente l’épargne, le fumier organique est utilisé comme fertilisant des parcelles de culture.
Le chef de famille est le maître de la terre et prend la responsabilité de l’organisation du travail. Le déficit céréalier par UPA est de 1075 kg en moyenne, la récolte varie selon les attaques des insectes ravageurs et les précipitations.
Les UPA sans culture maraîchère ont un déficit financier de 121.96€ qu’elles ne peuvent compenser que par le travail itinérant du petit commerce ou par les produits de cueillette et d’élevage. 34% des UPA peuvent couvrir le déficit du mil par les cultures maraîchères et produire un excédent financier avec une production moyenne de 6000 kg d’échalotes par UPA.
Devant les difficultés autour du forage toujours en panne, la population d’ORGNÉWA, appuyée par le maire de KENDIÉ, réclame un puits pour les besoins de tous les jours et devant l’insuffisance de rendement des cultures de mil demande la création d’une zone de maraîchage.
Depuis le premier passage sur sa commune de la Fédération ENSEMBLE, Monsieur le Maire demande pour les villages partenaires, la création de zones de maraîchage.
L’association HUMANI’TERRE de Janzé a déjà tissé de nombreux liens avec le village d’ORGNÉWA :
En 2007, une coopérative a été créée. Le village a construit le local, le stock est géré par un comité de gestion qui fonctionne très bien. Le stock, constitué selon les années principalement de mil, de sorgho, de riz mais aussi d’autres aliments de base tourne 6 à 8 fois dans l’année.
En 2008, un microcrédit pour les femmes a été financé par HUMANI’TERRE.
HUMANI’TERRE travaille en partenariat avec ORGNÉWA, cette association est affiliée a la Fédération ENSEMBLE qui a un représentant malien permanent à BAMAKO qui suit régulièrement les projets. Les membres du Conseil d’Administration de la fédération ENSEMBLE, bénévoles, vont deux fois par an au Mali, à leurs propres frais et passent plus de 3 mois chaque année sur le terrain.
Le système agropastoral constitue le système dominant sur le plateau DOGON, il est constitué de culture pluviale et de culture maraîchère. 20 700 Unités de Production Agricole (UPA)ont été identifiées avec une moyenne de 2.3 ha. La culture du mil occupe 90% des surfaces cultivables. Le bétail représente l’épargne, le fumier organique est utilisé comme fertilisant des parcelles de culture.
Le chef de famille est le maître de la terre et prend la responsabilité de l’organisation du travail. Le déficit céréalier par UPA est de 1075 kg en moyenne, la récolte varie selon les attaques des insectes ravageurs et les précipitations.
Les UPA sans culture maraîchère ont un déficit financier de 121.96€ qu’elles ne peuvent compenser que par le travail itinérant du petit commerce ou par les produits de cueillette et d’élevage. 34% des UPA peuvent couvrir le déficit du mil par les cultures maraîchères et produire un excédent financier avec une production moyenne de 6000 kg d’échalotes par UPA.
Devant les difficultés autour du forage toujours en panne, la population d’ORGNÉWA, appuyée par le maire de KENDIÉ, réclame un puits pour les besoins de tous les jours et devant l’insuffisance de rendement des cultures de mil demande la création d’une zone de maraîchage.
Objectif du partenariat
La construction de réserves d’eau par mini barrages ou le creusement de puits permettent la lutte contre la désertification et la création de zones de maraîchage mises en culture après la saison des pluies. Ces productions de contre saison tendent à renforcer la capacité de développement endogène par l’autosuffisance alimentaire de la population locale : elles procurent, d’une part, des revenus supplémentaires par la vente des échalotes pour l’achat de mil, nourriture de base au MALI. D’autre part, avec la culture accessoire, la consommation de légumes améliore nettement la santé des autochtones. En outre le jardinage occupe toutes les catégories de la population et favorise le maintien de certains hommes habituellement appelés à migrer pour subvenir aux besoins de leur famille.
Etant une activité d’intérêt communautaire, toute la population (femmes, hommes, jeunes) sera impliquée à la réalisation des activités initiées et cela en passant par différentes étapes :
-Sensibilisation de la population autour d’une activité d’intérêts publics
-Choix du terrain, autour du puits, puis procès verbal du Maire, pour que le terrain devienne communautaire.
-Mobilisation des ressources locales (financières et physiques) de la part des populations avec constitution d’un comité d’organisation et de suivi des réalisations regroupant les femmes et les hommes, durant les travaux.
-Les élections des membres de ce comité et les attributions se feront en Assemblée Générale du village d’ORGNEWA.
-Mise en place d’un comité de gestion, de surveillance, de maintien.
-Aménagement et répartition des espaces à exploiter entre les femmes et les hommes.
-Creusement du puits.
-Formation d’un responsable sur l’hygiène autour de l’eau. Tous les trois mois il devra mettre de l’eau de javel pour la potabilité de l’eau en proportion de la hauteur de l’eau dans le puits
-Aménagements autour du puits et construction d’un château d’eau pour stocker l’eau
-Formation pour deux personnes d’Orgnéwa, sur l’irrigation en goutte à goutte, le maraîchage, la fabrication du compost, les semis, le repiquage….
-Clôture de la zone de maraîchage,
-Préparation du terrain et mise en place du système de goutte à goutte
-Démarrage du jardinage
Les approches technique et financière pour permettre ces zones de maraîchage ne peuvent être possible que par des aides extérieures. La population doit participer physiquement aux travaux, et financièrement pour une petite partie, pour montrer son implication. La finalité de ce projet réside dans l’autonomie
du village à sa propre prise en charge après la mise en place du maraîchage.
Etant une activité d’intérêt communautaire, toute la population (femmes, hommes, jeunes) sera impliquée à la réalisation des activités initiées et cela en passant par différentes étapes :
-Sensibilisation de la population autour d’une activité d’intérêts publics
-Choix du terrain, autour du puits, puis procès verbal du Maire, pour que le terrain devienne communautaire.
-Mobilisation des ressources locales (financières et physiques) de la part des populations avec constitution d’un comité d’organisation et de suivi des réalisations regroupant les femmes et les hommes, durant les travaux.
-Les élections des membres de ce comité et les attributions se feront en Assemblée Générale du village d’ORGNEWA.
-Mise en place d’un comité de gestion, de surveillance, de maintien.
-Aménagement et répartition des espaces à exploiter entre les femmes et les hommes.
-Creusement du puits.
-Formation d’un responsable sur l’hygiène autour de l’eau. Tous les trois mois il devra mettre de l’eau de javel pour la potabilité de l’eau en proportion de la hauteur de l’eau dans le puits
-Aménagements autour du puits et construction d’un château d’eau pour stocker l’eau
-Formation pour deux personnes d’Orgnéwa, sur l’irrigation en goutte à goutte, le maraîchage, la fabrication du compost, les semis, le repiquage….
-Clôture de la zone de maraîchage,
-Préparation du terrain et mise en place du système de goutte à goutte
-Démarrage du jardinage
Les approches technique et financière pour permettre ces zones de maraîchage ne peuvent être possible que par des aides extérieures. La population doit participer physiquement aux travaux, et financièrement pour une petite partie, pour montrer son implication. La finalité de ce projet réside dans l’autonomie
du village à sa propre prise en charge après la mise en place du maraîchage.
Description détaillée du partenariat
Projet cofinancé par le MAEE en 2010
Creusement d’un puits, construction d’un château d’eau, mise en place d’un système de goutte à goutte pour créer une zone de maraîchage dans le village d’ORGNÉWA, commune de KENDIÉ au MALI.
- Creusement du puits
Objectif de l’action : Avoir un point d'eau fiable et permanent au village, pouvoir arroser.
Description sommaire : 60 jours sont nécessaires pour creuser dans une roche dure à 40m de profondeur.
Creusement d’un puits, construction d’un château d’eau, mise en place d’un système de goutte à goutte pour créer une zone de maraîchage dans le village d’ORGNÉWA, commune de KENDIÉ au MALI.
- Creusement du puits
Objectif de l’action : Avoir un point d'eau fiable et permanent au village, pouvoir arroser.
Description sommaire : 60 jours sont nécessaires pour creuser dans une roche dure à 40m de profondeur.
Votre partenariat prend la forme d'un(e)
Projet de coopération décentralisée
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
---|---|---|
commune de KENDIE | Mali | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
---|---|---|---|---|
commune de KENDIE | YALCOUYE | HAMIDOU |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
---|---|
Janzé | ![]() |
Autres partenaires du partenariat dans le(s) pays partenaire(s)
COMMUNE DE KENDIÉ
Le partenariat est triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Année |
---|---|---|---|---|---|
Autre | 42637 | 0 | 2009 | ||
Janzé | 2500 | 0 | 2009 | ||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 833 | 2009 | |||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 833 | 2010 | |||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 834 | 2011 | |||
, COMMUNE DE KENDIÉ | 760 | 2009 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
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