Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Contacts dans le poste diplomatique "Ambassade de France à Dakar"
Correspondant coopération décentralisée
Julie CAMY
Courriel :
julie.camy[at]diplomatie.gouv.fr
Conseiller de coopération et d'action culturelle
Laurent PEREZ
Courriel :
laurent.perez-vidal[at]diplomatie.gouv.fr
Titre
"Renforcement de la durabilité des systèmes de production agro-sylvicoles dans la commune de Ngogom "
Dans le cadre de la coopération décentralisée entre la commune de NGogom et la ville de Malakoff signée en 2002, nous nous sommes engagés dans un
Année de première signature de la convention
2017
Thématique d'intervention
Environnement, Climat et Energie
Sous-thématique d'intervention
Protection / Gestion de l'environnement / Biodiversité
Sous-sous-thématique d'intervention
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
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Année de début du partenariat
2018
Le partenariat est
En cours
Date de fin du partenariat
31/12/2020
Contexte
La production agricole est au ralenti avec une diminution des rendements liée à la baisse de la fertilité des sols, à l’appauvrissement et à la dégradation des sols mais aussi aux effets néfastes du changement climatique notamment la mauvaise répartition de la pluviométrie (dans le temps et dans l’espace) et l’avancée rapide de la désertification.
La déforestation abusive par l’action anthropique observée dans le pays et au Sahel est un des facteurs impactant négativement sur le changement climatique. La commune de NGogom n’est pas épargnée par ce phénomène. A l’instar de la plupart des collectivités locales de la zone sahélienne, la commune de NGogom subit de plus en plus les dégâts liés à la dégradation de l’environnement. En effet, le couvert végétal de la commune est très dégradé avec la diminution progressive voire la disparition de certaines espèces. La coupe abusive des arbres et arbustes par les populations pour la satisfaction de leurs besoins (fourrage, bois de chauffe, défrichement pour l’agriculture) a fini de réduire considérablement la diversité et la densité floristique dans la commune.
Selon le SIE 2013, l’utilisation du bois de feu et du charbon de bois représente 87% des sources d’énergie de cuisson des ménages. L’utilisation du charbon et du bois a des conséquences désastreuses en matière de santé et d’environnement. De plus, l’Afrique perd chaque année quatre millions d’hectares de forêt et les replantations sont peu nombreuses. L’utilisation de ces énergies primaires coute donc de plus en plus cher et il devient plus difficile pour les populations de s’en procurer. Dès lors, la rareté de ces combustibles et l’acuité du besoin d’énergie pour la cuisson des ménages requièrent la recherche d’alternatives de substitution durable en sources d’énergie domestique.
L’ensemble de ces facteurs ont pour conséquence un appauvrissement des ressources locales et donc des populations. Il devient de plus en plus compliqué d’accéder à des produits alimentaires variés et de qualité. Les agriculteurs locaux sont également impactés dans leur activité et cela génère une perte de revenu conséquente. Par conséquent, l’ensemble de ces phénomènes ne font que contribuer au renforcement de l’exode rurale des jeunes populations ce qui les met en danger.
Les grandes orientations de la politique du gouvernement du Sénégal sont fixées dans le Plan Sénégal Emergent(PSE). Le présent projet contribue à réunir les prérequis conditionnant la réussite de la mise en œuvre des actions identifiées dans le PSE pour le développement de l’agriculture et de l’économie rurale notamment le renforcement de la qualité des sols.
La déforestation abusive par l’action anthropique observée dans le pays et au Sahel est un des facteurs impactant négativement sur le changement climatique. La commune de NGogom n’est pas épargnée par ce phénomène. A l’instar de la plupart des collectivités locales de la zone sahélienne, la commune de NGogom subit de plus en plus les dégâts liés à la dégradation de l’environnement. En effet, le couvert végétal de la commune est très dégradé avec la diminution progressive voire la disparition de certaines espèces. La coupe abusive des arbres et arbustes par les populations pour la satisfaction de leurs besoins (fourrage, bois de chauffe, défrichement pour l’agriculture) a fini de réduire considérablement la diversité et la densité floristique dans la commune.
Selon le SIE 2013, l’utilisation du bois de feu et du charbon de bois représente 87% des sources d’énergie de cuisson des ménages. L’utilisation du charbon et du bois a des conséquences désastreuses en matière de santé et d’environnement. De plus, l’Afrique perd chaque année quatre millions d’hectares de forêt et les replantations sont peu nombreuses. L’utilisation de ces énergies primaires coute donc de plus en plus cher et il devient plus difficile pour les populations de s’en procurer. Dès lors, la rareté de ces combustibles et l’acuité du besoin d’énergie pour la cuisson des ménages requièrent la recherche d’alternatives de substitution durable en sources d’énergie domestique.
L’ensemble de ces facteurs ont pour conséquence un appauvrissement des ressources locales et donc des populations. Il devient de plus en plus compliqué d’accéder à des produits alimentaires variés et de qualité. Les agriculteurs locaux sont également impactés dans leur activité et cela génère une perte de revenu conséquente. Par conséquent, l’ensemble de ces phénomènes ne font que contribuer au renforcement de l’exode rurale des jeunes populations ce qui les met en danger.
Les grandes orientations de la politique du gouvernement du Sénégal sont fixées dans le Plan Sénégal Emergent(PSE). Le présent projet contribue à réunir les prérequis conditionnant la réussite de la mise en œuvre des actions identifiées dans le PSE pour le développement de l’agriculture et de l’économie rurale notamment le renforcement de la qualité des sols.
Historique
Face aux fléaux qui menacent l’environnement, l’Etat de Sénégal, les autorités locales de Ngogom et les partenaires ont toujours cherché des solutions pour atténuer la menace. C’est ainsi que de nombreux projets ont été initiés ces dernières années : Projet « Sahel vert » soutenu par l’ONG Eau Vive de 2012 à 2015 portant sur le développement de la production maraîchère et l’allègement des travaux domestiques par la dotation par l’ASIAM aux femmes de moulins à céréales.
Ce nouveau projet doit faciliter le travail des femmes qui n’auront plus à porter le bois de chauffage ou du moins dans des quantités moindres, les libérant ainsi d’une tâche particulièrement pénible et usante.
Les groupements de femmes se sont souvent manifestés auprès de la ville et de ses partenaires de longue date. Ils ont souvent été force de proposition pour de nouveaux projets puis ont été associées aux projets (lampe solaires, moulin à mil, …).
Un des axes inscrit dans le plan local de développement de Ngogom (octobre 2011) porte sur la promotion et la sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la désertification avec comme objectifs spécifiques : sauvegarder les espèces déjà existantes, reconstituer le couvert végétal, améliorer le cadre de vie des populations, renforcer les capacités en gestion des ressources naturelles et de l’environnement.
Le choix de la thématique développement durable et changement climatique vient renforcer les initiatives et expériences vécues au niveau de la commune de Ngogom en matière de préservation et de protection de l’environnement. Déjà depuis 2013, la Commission Hygiène et Assainissement (composée d’élus et de personnes ressources) accompagne les populations du territoire de Ngogom pour les sensibiliser sur la nécessité d’entretenir les espaces publics et organise des nettoyages collectifs. C’est sur ce modèle que la Commission Environnement compte bien s’investir sur ce nouveau projet. Elle est composée des personnes ressources telles qu’chef de village professeur de SVT à la retraite (Elimane Sarr), un agent technique des eaux et forêts (Ibrahima Thiaw), d’un ingénieur des travaux des eaux et forêts (Diogomaye Diouf) et d’un technicien supérieur en gestion des collectivités locales et de l'environnement (Mamadou Ndiaye).
Ce nouveau projet doit faciliter le travail des femmes qui n’auront plus à porter le bois de chauffage ou du moins dans des quantités moindres, les libérant ainsi d’une tâche particulièrement pénible et usante.
Les groupements de femmes se sont souvent manifestés auprès de la ville et de ses partenaires de longue date. Ils ont souvent été force de proposition pour de nouveaux projets puis ont été associées aux projets (lampe solaires, moulin à mil, …).
Un des axes inscrit dans le plan local de développement de Ngogom (octobre 2011) porte sur la promotion et la sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la désertification avec comme objectifs spécifiques : sauvegarder les espèces déjà existantes, reconstituer le couvert végétal, améliorer le cadre de vie des populations, renforcer les capacités en gestion des ressources naturelles et de l’environnement.
Le choix de la thématique développement durable et changement climatique vient renforcer les initiatives et expériences vécues au niveau de la commune de Ngogom en matière de préservation et de protection de l’environnement. Déjà depuis 2013, la Commission Hygiène et Assainissement (composée d’élus et de personnes ressources) accompagne les populations du territoire de Ngogom pour les sensibiliser sur la nécessité d’entretenir les espaces publics et organise des nettoyages collectifs. C’est sur ce modèle que la Commission Environnement compte bien s’investir sur ce nouveau projet. Elle est composée des personnes ressources telles qu’chef de village professeur de SVT à la retraite (Elimane Sarr), un agent technique des eaux et forêts (Ibrahima Thiaw), d’un ingénieur des travaux des eaux et forêts (Diogomaye Diouf) et d’un technicien supérieur en gestion des collectivités locales et de l'environnement (Mamadou Ndiaye).
Objectif du partenariat
Objectifs locaux :
A long terme, les deux collectivités ont pour objectif d’intensifier leur partenariat dans le renforcement de compétence des acteurs locaux sur le territoire de NGogom. Leur permettant de gagner en autonomie et ainsi réduire le phénomène d’exode rurale des jeunes. Pour cela, il est prévu de mobiliser les associations et groupements communautaires dans le développement économique et environnementale par le renforcement de la durabilité des systèmes de production agro-sylvicole. Les objectifs associés seront la protection et la consolidation du tapis végétal, la production d’énergie propres à usage domestique, la fertilisation des sols et l’augmentation des rendements agricoles.
Objectifs en France :
- Faire grandir les solidarités interculturelles en agissant avec les habitants de Ngogom en y associant notre jeunesse ;
- Œuvrer au rapprochement des peuples ;
- Participer à l’échelle de la Ville à la lutte contre les phénomènes de migrations climatiques auxquels nous sommes tous confrontés ;
- Contribuer par l’exemple aux objectifs fixés par la COP 21.
A long terme, les deux collectivités ont pour objectif d’intensifier leur partenariat dans le renforcement de compétence des acteurs locaux sur le territoire de NGogom. Leur permettant de gagner en autonomie et ainsi réduire le phénomène d’exode rurale des jeunes. Pour cela, il est prévu de mobiliser les associations et groupements communautaires dans le développement économique et environnementale par le renforcement de la durabilité des systèmes de production agro-sylvicole. Les objectifs associés seront la protection et la consolidation du tapis végétal, la production d’énergie propres à usage domestique, la fertilisation des sols et l’augmentation des rendements agricoles.
Objectifs en France :
- Faire grandir les solidarités interculturelles en agissant avec les habitants de Ngogom en y associant notre jeunesse ;
- Œuvrer au rapprochement des peuples ;
- Participer à l’échelle de la Ville à la lutte contre les phénomènes de migrations climatiques auxquels nous sommes tous confrontés ;
- Contribuer par l’exemple aux objectifs fixés par la COP 21.
Description détaillée du partenariat
Le projet est une initiative de la commune de NGogom pour faire face aux effets néfastes de déforestation et de la dégradation des sols. Il vise à protéger, à restaurer la flore et à améliorer la fertilité des sols afin de renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques. Des activités de gestion des ressources naturelles ainsi qu’un programme de sensibilisation et de formation seront mis en œuvre. Une campagne de communication auprès des populations locales au Sénégal et en France seront menées pour sensibiliser aux enjeux climatiques et leur impact sur les migrations.
Votre partenariat prend la forme d'un(e)
Projet de coopération décentralisée
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
---|---|---|
Commune de Ngogom | Sénégal | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
---|---|---|---|---|
Commune de Ngogom | Ngom | Elhadji | chargé du suivi de la coopération décentralisée | elhadjingomeon@gmail.com |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
---|---|
Malakoff | ![]() |
Le partenariat n'est pas triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Année |
---|---|---|---|---|---|
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 5350 | 2018 | |||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 5350 | 2019 | |||
Malakoff | 6000 | 2018 | |||
Malakoff | 15491 | 2019 | |||
Collectivités et partenaires étrangers | 3817 | 2018 | |||
Collectivités et partenaires étrangers | 3817 | 2019 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
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