Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Contacts dans le poste diplomatique "Ambassade de France à Conakry"
Correspondant coopération décentralisée
Pascal DELATTRE
Courriel :
pascal.delattre[at]diplomatie.gouv.fr
Conseiller de coopération et d'action culturelle
Roger-Bernard JEAN
Courriel :
rbernard.jean[at]diplomatie.gouv.fr
Titre
Coopération décentralisée Département de la Charente-Maritime / Préfecture de Boffa
Année de première signature de la convention
1992
Thématique d'intervention
Sous-thématique d'intervention
Sous-sous-thématique d'intervention
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
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Année de début du partenariat
1992
Le partenariat est
En cours
Date de fin du partenariat
Contexte
La République de Guinée s'étend sur 245 857 Km² à l'Ouest de l'Afrique occidentale. Elle est limitée à l'Ouest par l'Océan Atlantique, au Nord par la Guinée Bissau, le Sénégal et le Mali, à l'Est par la Côte d'Ivoire et au Sud par la Sierra Leone et le Liberia. La population totale, y compris réfugiée, s'élève à 9 246 462 habitants (en 2004). La Guinée est divisée en quatre régions naturelles ayant des caractéristiques humaines, géographiques et climatiques distinctes : la Guinée Forestière, la Guinée Maritime, la Moyenne Guinée et la Haute Guinée.
Véritable château d'eau, la Guinée donne naissance aux grands cours d'eau de l'Afrique occidentale (Niger, Sénégal, Gambie). Elle dispose d'un fort potentiel en ressources naturelles : hydroélectricité, nombreux gisements miniers (bauxite, diamants, or et fer) et un climat favorable à de nombreuses cultures.
Cependant malgré ces atouts, la Guinée reste en 2004 un pays parmi les plus pauvres : 40 % de la population, dont 80 % de ruraux, vit en dessous du seuil national de pauvreté estimé à 300 USD par an et par habitant.
Les traces laissées par la Première République (1958-1985) sont profondes. Le régime du parti unique a conduit au désintérêt des populations pour la gestion de la chose publique, à la faible participation des initiatives locales dans le processus de développement, ainsi qu’à la dégradation des infrastructures de base. Le choix des structures économiques a entraîné la baisse de la production et de la productivité, conduisant ainsi les populations à se tourner vers une économie de subsistance. Au lendemain de la chute du régime de la Première République, une nouvelle structure administrative a été mise en place avec l’ambition affichée de décentraliser les compétences, les moyens et les ressources au niveau local, et de faire évoluer la société guinéenne vers une économie libérale de marché.
Mais, alors que la Guinée avait atteint en 2000 le point de décision de l’initiative « Pays pauvres très endettés (PPTE) » et obtenu l’approbation de son « Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) » en 2002, la plupart des bailleurs de fonds internationaux ont, depuis fin 2002, suspendu leur aide pour mauvaise gouvernance politique. D’autre part, la situation instable dans la sous-région (guerres au Liberia et en Sierra Leone, agression de la Guinée en 2000-01) et l’accueil sur le territoire national de plus d’un million de réfugiés ont laissé des traces durables.
Malgré l’introduction du multipartisme dès 1990, les élections qualifiées de « farces électorales » permettent à Lansana Conté de demeurer Président de la République jusqu’en 2008. Les démissions successives des premiers ministres nommés, les nombreuses grèves réprimées par la terreur ainsi que la corruption généralisée gangrènent peu à peu le pays le plongeant dans une léthargie socio-économique qui, malgré de nombreuses ressources, l’empêche de parvenir à s’engager durablement vers la démocratie et la prospérité économique.
En décembre 2008, à l’annonce du décès du Général Président Lansana Conté, une junte militaire baptisée Conseil National pour le Développement et la Démocratie (CNDD) s’empare du pouvoir laissé vacant mettant fin à 25 ans de règne sans partage. Après des déclarations bienveillantes du président autoproclamé Moussa Dadis Camara, le pays replonge très vite dans une nouvelle dictature militaire malgré la présence d’un semblant de gouvernement composé de civils et de militaires.
Rassemblés au sein des forces vives, les partis politiques d’opposition associés aux mouvements syndicaux tentent de contraindre le Président à tenir ses engagements pour la Guinée. Le 28 septembre 2009, une manifestation pacifique réprimée dans le sang a mis fin aux espoirs d’élections présidentielles libres et transparentes promises par la junte. Plongée dans un chaos économique, social et financier, la République de Guinée ne doit son salut qu’à la pression internationale pour un retour à l’Etat de droit.
A l’aube de l’année 2010, un protocole d’accords signé par le médiateur à la crise guinéenne, le burkinabé Blaise Compaoré, le Capitaine Moussa Dadis Camara, en exil suite à la tentative de meurtre dont il a fait l’objet en décembre 2009, et le Général Sékouba Konaté, Président par intérim, pose les bases d’une transition visant à la tenue d’élections présidentielles dans un délai de six mois. Un Premier ministre, issu des forces vives, nommé par le Président est chargé de mettre en œuvre cette transition tout en redressant l’économie nationale et le pouvoir d’achat des guinéens.
Véritable château d'eau, la Guinée donne naissance aux grands cours d'eau de l'Afrique occidentale (Niger, Sénégal, Gambie). Elle dispose d'un fort potentiel en ressources naturelles : hydroélectricité, nombreux gisements miniers (bauxite, diamants, or et fer) et un climat favorable à de nombreuses cultures.
Cependant malgré ces atouts, la Guinée reste en 2004 un pays parmi les plus pauvres : 40 % de la population, dont 80 % de ruraux, vit en dessous du seuil national de pauvreté estimé à 300 USD par an et par habitant.
Les traces laissées par la Première République (1958-1985) sont profondes. Le régime du parti unique a conduit au désintérêt des populations pour la gestion de la chose publique, à la faible participation des initiatives locales dans le processus de développement, ainsi qu’à la dégradation des infrastructures de base. Le choix des structures économiques a entraîné la baisse de la production et de la productivité, conduisant ainsi les populations à se tourner vers une économie de subsistance. Au lendemain de la chute du régime de la Première République, une nouvelle structure administrative a été mise en place avec l’ambition affichée de décentraliser les compétences, les moyens et les ressources au niveau local, et de faire évoluer la société guinéenne vers une économie libérale de marché.
Mais, alors que la Guinée avait atteint en 2000 le point de décision de l’initiative « Pays pauvres très endettés (PPTE) » et obtenu l’approbation de son « Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) » en 2002, la plupart des bailleurs de fonds internationaux ont, depuis fin 2002, suspendu leur aide pour mauvaise gouvernance politique. D’autre part, la situation instable dans la sous-région (guerres au Liberia et en Sierra Leone, agression de la Guinée en 2000-01) et l’accueil sur le territoire national de plus d’un million de réfugiés ont laissé des traces durables.
Malgré l’introduction du multipartisme dès 1990, les élections qualifiées de « farces électorales » permettent à Lansana Conté de demeurer Président de la République jusqu’en 2008. Les démissions successives des premiers ministres nommés, les nombreuses grèves réprimées par la terreur ainsi que la corruption généralisée gangrènent peu à peu le pays le plongeant dans une léthargie socio-économique qui, malgré de nombreuses ressources, l’empêche de parvenir à s’engager durablement vers la démocratie et la prospérité économique.
En décembre 2008, à l’annonce du décès du Général Président Lansana Conté, une junte militaire baptisée Conseil National pour le Développement et la Démocratie (CNDD) s’empare du pouvoir laissé vacant mettant fin à 25 ans de règne sans partage. Après des déclarations bienveillantes du président autoproclamé Moussa Dadis Camara, le pays replonge très vite dans une nouvelle dictature militaire malgré la présence d’un semblant de gouvernement composé de civils et de militaires.
Rassemblés au sein des forces vives, les partis politiques d’opposition associés aux mouvements syndicaux tentent de contraindre le Président à tenir ses engagements pour la Guinée. Le 28 septembre 2009, une manifestation pacifique réprimée dans le sang a mis fin aux espoirs d’élections présidentielles libres et transparentes promises par la junte. Plongée dans un chaos économique, social et financier, la République de Guinée ne doit son salut qu’à la pression internationale pour un retour à l’Etat de droit.
A l’aube de l’année 2010, un protocole d’accords signé par le médiateur à la crise guinéenne, le burkinabé Blaise Compaoré, le Capitaine Moussa Dadis Camara, en exil suite à la tentative de meurtre dont il a fait l’objet en décembre 2009, et le Général Sékouba Konaté, Président par intérim, pose les bases d’une transition visant à la tenue d’élections présidentielles dans un délai de six mois. Un Premier ministre, issu des forces vives, nommé par le Président est chargé de mettre en œuvre cette transition tout en redressant l’économie nationale et le pouvoir d’achat des guinéens.
Historique
En 1990, dans le cadre de la coopération décentralisée, le Département de la Charente-Maritime a décidé d’apporter son soutien à l’un des pays les moins avancés d’Afrique. Sur les conseils du Ministère des Affaires Etrangères, la République de Guinée a été choisie.
Eu égard à ses atouts appréciables par sa large ouverture sur la mer, une mission d’identification s’est ensuite déroulée, en 1991, en Guinée Maritime dans la Préfecture de Boffa pour étudier, avec les autorités locales, les possibilités de coopération et les actions susceptibles d’être mises en œuvre par les collectivités avec le soutien du Conseil Général de la Charente-Maritime.
Compte tenu des potentialités de la Préfecture de Boffa, des retards constatés dans certains domaines cruciaux, de l’engagement démocratique de la République de Guinée et du savoir-faire du département de la Charente-Maritime, les élus du Conseil Général, en concertation avec les autorités locales et nationales de la République de Guinée, ont défini conjointement un programme prévisionnel de coopération. Dans un même temps, le 8 octobre 1991, l’association Charente-Maritime Coopération (CMC) est créée afin de mettre en œuvre les actions de coopération dans la Préfecture de Boffa.
Dès 1992, un partenariat basé sur le développement de la production de sel par la création de salines solaires, la formation des élus et fonctionnaires des collectivités locales, l’appui financier aux collectivités pour la réalisation d’infrastructures socio-collectives , a été initié.
Ce programme s’est ensuite étendu à la mise en place et à l’appui d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de l’entretien des pistes rurales et à la réalisation de projets à vocation économique (construction et gestion des marchés, barques de transport).
Depuis 2006 et tout en continuant à travailler sur l’ensemble du territoire de la Préfecture, CMC a décidé de réorienter ses priorités d’intervention sur des projets au sein de la Commune Urbaine de Boffa (CUB) en participant à l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC) et en intervenant dans le domaine sectoriel de l’hydraulique.
Eu égard à ses atouts appréciables par sa large ouverture sur la mer, une mission d’identification s’est ensuite déroulée, en 1991, en Guinée Maritime dans la Préfecture de Boffa pour étudier, avec les autorités locales, les possibilités de coopération et les actions susceptibles d’être mises en œuvre par les collectivités avec le soutien du Conseil Général de la Charente-Maritime.
Compte tenu des potentialités de la Préfecture de Boffa, des retards constatés dans certains domaines cruciaux, de l’engagement démocratique de la République de Guinée et du savoir-faire du département de la Charente-Maritime, les élus du Conseil Général, en concertation avec les autorités locales et nationales de la République de Guinée, ont défini conjointement un programme prévisionnel de coopération. Dans un même temps, le 8 octobre 1991, l’association Charente-Maritime Coopération (CMC) est créée afin de mettre en œuvre les actions de coopération dans la Préfecture de Boffa.
Dès 1992, un partenariat basé sur le développement de la production de sel par la création de salines solaires, la formation des élus et fonctionnaires des collectivités locales, l’appui financier aux collectivités pour la réalisation d’infrastructures socio-collectives , a été initié.
Ce programme s’est ensuite étendu à la mise en place et à l’appui d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de l’entretien des pistes rurales et à la réalisation de projets à vocation économique (construction et gestion des marchés, barques de transport).
Depuis 2006 et tout en continuant à travailler sur l’ensemble du territoire de la Préfecture, CMC a décidé de réorienter ses priorités d’intervention sur des projets au sein de la Commune Urbaine de Boffa (CUB) en participant à l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC) et en intervenant dans le domaine sectoriel de l’hydraulique.
Objectif du partenariat
Le programme de coopération décentralisée initié par le Département de la Charente-Maritime a pour objectif d’accompagner le développement économique et social de la Préfecture de Boffa.
En apportant une expertise administrative, technique et un concours financier, le Conseil Général de la Charente-Maritime vise plus particulièrement à :
- soutenir le processus de décentralisation engagé en 1990 par les autorités guinéennes,
- faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base,
- appuyer les producteurs dans le développement de la filière « sel solaire »,
- favoriser l’entretien du réseau routier,
- favoriser l’accès à l’eau potable de la population de Commune Urbaine de Boffa,
développer les échanges Nord/Sud.
En apportant une expertise administrative, technique et un concours financier, le Conseil Général de la Charente-Maritime vise plus particulièrement à :
- soutenir le processus de décentralisation engagé en 1990 par les autorités guinéennes,
- faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base,
- appuyer les producteurs dans le développement de la filière « sel solaire »,
- favoriser l’entretien du réseau routier,
- favoriser l’accès à l’eau potable de la population de Commune Urbaine de Boffa,
développer les échanges Nord/Sud.
Description détaillée du partenariat
Projet cofinancé par le MAEE en 2010
Coopération décentralisée Départemente de la Charente-Maritime / Préfecture de Boffa
- Action 1 : Appui aux collectivités locales
Objectif de l’action : Types d’actions
- Formations (logistique, déplacements, formateurs, supports de formation…)
- Construction d’infrastructures (matériaux, agrégats, artisans, réunions de chantier…)
- Equipement (subvention)
- Alphabétisation (logistique, formateurs, frais de mission…)
- Autres actions (logistique, travaux administratifs, fournitures…)
- Coûts de suivi (salaires, frais de mission, carburant, entretien des véhicules, assurances…)
- Etudes
Description sommaire : Depuis le lancement du programme de coopération décentralisée entre le Département de la Charente-Maritime et la Préfecture de Boffa en 1992, Charente-Maritime Coopération participe à la formation des agents administratifs et des élus locaux ainsi qu’à la réalisation d’infrastructures socio-collectives.
Le volet d’actions « appui aux collectivités locales » comprend également la construction de tables-bancs destinés aux établissements scolaires de la Préfecture et d’équipements en mobiliers destinés aux collectivités réalisés par des artisans locaux.
Un agent de la Direction Nationale de la Décentralisation (DND) est détaché auprès de l’association pour mettre en œuvre et suivre, aux côtés des représentants locaux de CMC à Boffa, les actions d’appui aux collectivités locales.
Ce volet d’actions est également constitué du soutien aux jumelages scolaires ainsi que de l’assistance technique et administrative aux collectivités. Il sera également complété au cours de la période par une action dédiée à l’alphabétisation des jeunes et des femmes de la Préfecture de Boffa.
Coopération décentralisée Départemente de la Charente-Maritime / Préfecture de Boffa
- Action 1 : Appui aux collectivités locales
Objectif de l’action : Types d’actions
- Formations (logistique, déplacements, formateurs, supports de formation…)
- Construction d’infrastructures (matériaux, agrégats, artisans, réunions de chantier…)
- Equipement (subvention)
- Alphabétisation (logistique, formateurs, frais de mission…)
- Autres actions (logistique, travaux administratifs, fournitures…)
- Coûts de suivi (salaires, frais de mission, carburant, entretien des véhicules, assurances…)
- Etudes
Description sommaire : Depuis le lancement du programme de coopération décentralisée entre le Département de la Charente-Maritime et la Préfecture de Boffa en 1992, Charente-Maritime Coopération participe à la formation des agents administratifs et des élus locaux ainsi qu’à la réalisation d’infrastructures socio-collectives.
Le volet d’actions « appui aux collectivités locales » comprend également la construction de tables-bancs destinés aux établissements scolaires de la Préfecture et d’équipements en mobiliers destinés aux collectivités réalisés par des artisans locaux.
Un agent de la Direction Nationale de la Décentralisation (DND) est détaché auprès de l’association pour mettre en œuvre et suivre, aux côtés des représentants locaux de CMC à Boffa, les actions d’appui aux collectivités locales.
Ce volet d’actions est également constitué du soutien aux jumelages scolaires ainsi que de l’assistance technique et administrative aux collectivités. Il sera également complété au cours de la période par une action dédiée à l’alphabétisation des jeunes et des femmes de la Préfecture de Boffa.
Votre partenariat prend la forme d'un(e)
Projet de coopération décentralisée
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
---|---|---|
Commune Urbaine de Boffa | Guinée | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
---|---|---|---|---|
Commune Urbaine de Boffa | SOUMAH | AISSATA |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
---|---|
Conseil départemental de la Charente-Maritime | ![]() |
Le partenariat est triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Année |
---|---|---|---|---|---|
Autre | 265000 | 0 | 1992 | ||
Conseil départemental de la Charente-Maritime | 400000 | 85000 | 1992 | ||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 30000 | 1992 | |||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 30000 | 1993 | |||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 30000 | 1994 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
---|---|---|---|---|
DUPONT | Sylvain | Coordinateur | Développement local | CEFODE |
FOUGERE | FRançois | Coordinateur adjoint | Infrastructures, hydraulique... | CEFODE |